Vu « Apolonia, Apolonia », un documentaire peu banal de Léa Glob.
Une rencontre entre deux jeunes femmes en devenir d’artistes. Apolonia Sokol, née dans un théatre de parents saltimbanques qui veut « donner sa vie, son corps » à la peinture et une jeune réalisatrice qui va suivre pendant 13 années les découvertes et les déconvenues de celle avec qui un lien fort et durable va se créer.
Deux alter-ego, entre Paris et Copenhague, entre New-York et Los Angeles, entre passions et galères, entre rêves et contraintes, entre générosité et besoin de se réaliser en tant qu’artistes, en tant que femmes surtout.
Apolonia Sokol, une artiste libre, qui cherche, qui doute, qui bosse, qui sacrifie tout à son art.
Petite fleur vive devant ses grands tableaux sombres et intenses, elle se débat dans un marché de l’art où dominent les hommes prédateurs et les experts tout puissants. Et puis, son indéfectible amitié avec Oksana, femen ukrainienne réfugiée qu’elle couve de sa générosité ! Quel beau film !
Dans ce monde de violence, l’art a-t-il encore une chance d’apparaître comme un moyen de sauver le monde ?